Quelques années plus tard, en 2004, je me retrouve seul à la maison, pour deux mois, suite à une hospitalisation de mon épouse. Je me suis dit, c’est le moment ou jamais pour refaire mon PA. Mais là j’ai ma petite idée sur la question. Pour utiliser la créole que j’avais déjà utilisé, je me suis dit qu’il fallait que je trouve une astuce pour que la partie fermoir ne passe pas dans le passage. En utilisant deux petites perles en imitation nacre qui rentre une sur le fil du fermoir, et l’autre sur le jonc de la créole, çà l’immobiliserait en rotation. Comme j’en avais à ma disposition c’est ce que je fit !
Direction la salle de bain avec tout le matériel nécessaire, à savoir une aiguille hypodermique de 1.6mm, une aiguille à canevas, un petit bout de tube de la moitié de la longueur de l’aiguille, fabriqué à partir d’un bâton de sucette genre chuppa-chup, qui à la particularité d’être creux, une gomme blanche de dessinateur (c’est mon métier), la créole et les deux perles. Je désinfecte soigneusement le tout en les faisant tremper dans de l’alcool à 90°. Je m’installe sur le bord de la baignoire, à califourchon, place la gomme a plat sur le rebord de celle-ci, place le petit tube dans le méat urinaire, en appui contre la paroi interne de l’urètre à l’endroit ou devra passer le piercing, c’est à dire pour qu’il débouche à la base du gland, en appuyant et avec le doigt a l’extérieur, je vérifie qu’il est bien positionné, et toujours en maintenant une certaine pression, pour qu’il garde la même position je pose mon sexe sur la gomme le tube coinçant la paroi à piercée contre celle-ci. Je glisse l’aiguille hypodermique dans le tube et exerce une légère pression sur celle-ci, qui traverse les chaires et rentre dans la gomme. J’enlève la gomme, place l’aiguille à canevas au bout de l’aiguille hypodermique et repousse cette dernière avec. Je regarde le résultat, çà ne saigne pas, première victoire. Je place le jonc de la créole au bout de l’aiguille, et repousse celle-ci pour que l’anneau prenne sa place. J’enfile les deux perles sur la créole ferme celle ci, et vérifie qu’elle ne peut pas tourner dans le piercing, c’est parfait. Et en plus çà n’a même pas saigné. Huit jours après je me rends dans une boutique de piercing qui vient d’ouvrir, (steel factory) et j’achète un anneau fermé par une boule que je fais poser par Gérard qui tient la boutique, à la place de la créole.

Pour en revenir à mes tétons, je savais que si je ne pouvais garder les anneaux en place constamment, les trous se reboucheraient. Je me suis dit que si je les agrandissais suffisamment ils ne se reboucheraient pas, ce que j’entrepris. Au début je commençais par des aiguilles type à repriser, de différentes grosseurs, les tétons étant très sensibles, ce ne fut pas toujours facile, le plus dur à chaque fois, étant de passer l’aiguille complète, c’est le passage du chat de l’aiguille. Quand l’aiguille était entièrement passée, je passais à celle d’un diamètre immédiatement supérieur du jeu d’aiguilles que j’avais achetés. Ensuite j’ai utilisé différents objets qui me tombaient sous la main, comme des crochets pour faire du tricots au crochet, qui ont la particularité d’être suffisamment fin à une extrémité et de finir à un diamètre plus gros environ à 3mm. Enfin j’ai aussi utilisé des aiguilles à tricoter de différente grosseur. J’ai coupé dans des aiguilles à tricoter des petits bout de 12mm de long en diamètre 3.5mm, que je porte maintenant assez souvent.

Et je recommence pour le deuxième téton, voilà j’ai les deux tétons piercés et équipés chacun d’une boucle créole de 12mm. Content de mon « exploit », je décide de m’attaquer au piercing de mon PA. Je m’installe sur le bidet de ma chambre d’hôtel, par précaution en cas d’hémorragie, et tiens une bouteille d’eau oxygénée a porté de main au cas ou, heureusement. Je place l’aiguille à l’intérieur du méat, au contact de la muqueuse a peu près a la hauteur de la base du gland, pose une gomme blanche, désinfectée à l’alcool, sur le rebord du bidet, mon sexe dessus avec l’aiguille en place, et j’appuis pour la faire pénétrer à travers les chaires. une petite sensation de brûlure se fait sentir, mais rien de bien méchant, je regarde le résultat, l’aiguille est passer au travers de la peau et est plantée dans la gomme, que je retire doucement, çà n’a pas l’air de saigner, c’est parfait…
L’aiguille étant creuse, et le jonc de la boucle créole aussi il me faut une pièce intermédiaire pour guider la créole dans le trou…. J’avais prévu…. C’est d’ailleurs comme çà que j’avais fait pour les tétons j’ai oublié de le préciser. J’ai pris une aiguille à canevas, qui a l’avantage d’être du bon diamètre et de pas être trop pointue, je l’introduis au bout de l’aiguille hypodermique toujours en place, coté non pointu, (dont j’avais bien sur enlevé au préalable l’embout en plastique qui sert à la fixer sur une seringue) et pousse celle-ci au travers du piercing jusqu'à ce que l’aiguille à canevas prenne la place de l’aiguille hypodermique. Là problème : l’aiguille n’étant pas tout à fait du même diamètre (légèrement plus fine) le sang se mit à couler abondamment, alors je prends l’eau oxygénée et en verse abondamment dessus, ce qui a pour effet d’arrêter l’hémorragie. Je prends créole la place au bout de l’aiguille (coté de la pointe) et pousse sur l’ensemble pour que la créole prenne la place de l’aiguille. Çà se remet à saigner, je reverse de l’eau oxygénée dessus, et comme çà ne s’arrête pas tout de suite j’en mets dans un gobelet et trempe mon sexe dedans, çà mousse et après quelques minutes l’hémorragie s’arrête. Par précaution je mets une compresse stérile autour et recouvre le tout avec des serviettes en papier, et je vais me coucher.

Le lendemain, je pars au boulot, toujours avec une compresse autour du PA avec quelque serviette en papier dans la poche, et tout se passe bien jusqu’au moment ou j’ai envie d’aller aux toilettes. Là je déballe la bête, et m’aperçois que la créole à bouger, c’est à dire que le système de fermeture est passé dans les chaires. La créole étant constituée d’un jonc creux et d’un fermoir fait d’un fil aplatit à une extrémité articulée dans une chape a l’extrémité du jonc et maintenu par une sorte de rivet, l’autre extrémité du fermoir rentrant dans le jonc en écartant celui-ci. Je ne sais pas si c’est bien clair. Toujours est-il que le petit rivet, quand on passe le doigt dessus accroche légèrement. Donc voulant remettre la créole dans la bonne position, la blessure se remis à saigner, et je décide de tout enlever et serre-le tout dans ma main pour arrêter le saignement, n’ayant pas d’autre solution, étant dans les toilettes de la société ou je travail. Je me soulage quand même, l’urine étant stérile, çà aide même à arrêter le saignement. Voilà pour l’instant je me contenterai des deux tétons.

 

Je n’eus plus qu’à recommencer pour l’autre téton.

Pour en revenir au piercing de mes tétons, après cicatrisation, je remplaçais les prothèses par les créoles.
D’autre part, je m’étais fait aussi un frenum (piercing au niveau du frein du gland), mais là je le fit simplement avec l’aiguille hypodermique, et dans un premier temps en y plaçant une prothèse d’oreille, que je replaçais par la suite par une créole de 10mm, la même que celle utilisée pour mes tétons.
Malheureusement, un jour en rentrant de mon déplacement, comme à chaque fin de semaine, tout fier je voulus faire voir le piercing de mes tétons à mon épouse. Catastrophe : « qu’est ce que tu as fait, ça veut dire quoi, enlève moi ça tout de suite » j’en passe et des meilleurs. Ne voulant pas créer de problèmes dans mon couple je les enlevais aussitôt.
Mais je gardais le frenum. Quelque temps plus tard, alors que je m’amusais avec ce piercing, auquel je suspendais des poids de plus en plus lourds, (jusqu’à 1.5kg) et que je m’amusais à faire balancer, je sentis comme une soudaine brûlure, je regarda, et vit que du sang s’écoulait assez abondamment de mon piercing, il venait de se déchirer. Ce qui fait que maintenant je peu y passer sans convincer un objet de la taille d’un stylo bic.

Re-suite

Environs deux ans plus tard, alors que j’étais encore en déplacement, cette fois à Charleville-mézières, mes piercings aux tétons me manquaient, alors je décidais de les repercer, parce qu’ils s’étaient rebouchés. Pour cela je rachetais deux paires de créoles, parce que j’avais une petite idée en tête. C’était de me faire en même temps un P.A.je m’étais muni de plusieurs grosseur, n’ayant plus a ma disposition le matériel sophistiqué que je m’étais bricolé la première fois, (voir le premier chapitre). Donc je décidais de me faire les piercings des tétons directement avec une aiguille. Je commençais donc par prendre une aiguille de 1.6mm, applique la pointe sur le téton, à l’endroit où elle doit pénétrer et je commence à appuyer,
C’est très douloureux, ce que j’avais prévu, mais là il se passe un phénomène somme toutes naturel, deux convinces antagonistes se confronte, d’une part la volonté de vouloir enfoncer l’aiguille et d’autre part une convince inconsciente qui nous empêche de nous faire du mal, une sorte d’instinct de conservation. Dans un premier temps, la douleur est tellement forte que c’est la deuxième convince qui l’emporte. Je décide donc de changer d’aiguille, d’en prendre une plus fine, ce qui est un peu plus supportable, et me permet de combattre la deuxième convince. Une fois la première aiguille passée, sans la retirer, je place celle de1.6mm à la suite, et pousse la première avec, ce qui cause une douleur supplémentaire, mais supportable. Enfin je place l’anneau avec la même méthode.

 

Ensuite en 1993, alors que je revenais d’un déplacement dans le sud de la France, alors qu’à l’époque j’habitais la région parisienne, pour mon travail, au kiosque de la gare de La Part Dieu à Lyon, où j'attendais ma correspondance, je feuilletais des revues pour m'occuper, souvent celles à caractère sexuel, bien sur, et je suis tombé sur une dont je ne me souviens plus du titre, et qui faisait voir des photos de piercings au niveau du sexe.
Ensuite alors que j'étais encore en déplacement, cette fois à Sandouville, à côté du Havre où je résidais à l'hôtel, le soir j'allais traîner dans un sexe-shop, où je pouvais visionner quelques cassettes vidéo, et évidemment je regardais bien sur celle où l'on pouvait voir des piercings sexuels, (la société d'édition qui les éditait était luxembourgeoise si je me souviens bien).
De là je décidais de me faire moi-même le piercing de mes tétons.
Je réunis le matériel que je jugeais nécessaire, et avec beaucoup de bricolage je réussis à me confectionner une sorte de pistolet a piercer avec un genre de seringue en plastique, (celle qui sont fournie dans les médicaments à doser sous forme de gouttes), un ressort de dimension adéquat, une aiguille hypodermique d'un diamètre de 1.6mm, une pince a cheveux assez fine dont les branches comportaient des trous de place en place (qui me servit de "convinceps" et quelques trombones de bureau. En guise de bijoux j'achetai une paire d'anneaux créoles d'un diamètre de 10mm, et une paire de prothèse de piercing ( celles que les bijoutiers posent quand vous vous faites percer les oreilles.
Je modifie l’aiguille en enlevant l’embout en plastique qui sert normalement à l’emmancher sur une seringue.
Avec tout ça, le soir a l'hôtel, après avoir fait trempé tous mes "outils" dans l'alcool j'entrepris mes piercings.
Je fixais l’espèce de seringue a ressort avec l’aiguille montée à l’intérieur, sur la pince à cheveux, le ressort comprimé par le piston et maintenu par un morceau de trombone modifie.
Je serra mon téton par la pince elle-même fermée par un petit anneau réalisé par un bout trombone, quand tout fut en place je libérais le ressort qui poussa violemment le piston et projeta l’aiguille a travers la chaire de mon téton. Une fois l’aiguille en place, je démontai l’ensemble seringue et pince, et poussa l’aiguille par la prothèse de piercing d’oreille, qui pris la place de l’aiguille.

Dans les années 80 (84-85) alors qu’est apparu la mode des boucles d’oreilles pour les garçons, je me suis demandé où je pouvais porter une boucle d’oreille sans que cela se voit. Il me vient tout de suite l’idée de le faire au niveau sexe. Pourquoi ? Je ne sais pas. Toujours est-il que j’entrepris de me faire un piercing (je ne connaissais pas encore ce nom à l’époque) au niveau du frein du gland, ce que l’on nome frénum maintenant. Je pris une aiguille hypodermique, que je désinfecta avec de l’alcool, perça le frein et y plaça une prothèse de boucle d’oreille, désinfectée elle aussi à l’alcool. Ce « piercing » je le refis plusieurs fois car je ne gardais pas en permanence la prothèse, et il se rebouchait fréquemment.
Il me revient en mémoire, que quand j’avais entre 15 à 18 ans, (entre 1975 et 1978), il m’arrivait, au début par curiosité, ensuite parce que j’éprouvais une sorte de jouissance, de prendre des épingles de couturière, et je m’amusais à les piquer au travers de la peau de ma verge que je prenais en la pinçant.
Il me semble aussi que je le faisais avec la peau des bourses. Ce qui équivaut à un hafada (provisoire, puisque je n’y mettais pas de bijou).